Les Projets de Dalia, Marie, Max, Potisa et Naima
Nous avons récemment repris contact avec Dalia, Marie, Max, Potisa, et Naima, ces personnes qui ont généreusement partagé avec nous leur témoignage cette année. Nous étions curieux de connaître leurs projets pour le temps des fêtes et de découvrir comment ils se sentaient durant cette période. Pour certains, il s’agit des premières fêtes de fin d’année en sol québécois, tandis que pour d’autres, c’est l’occasion de reconstruire des souvenirs parfois douloureux. Les organismes communautaires qu’ils fréquentent les aideront à mieux s’entourer.
Dalia
La magie des fêtes s’est installée chez Dalia et son fils Elliot dès le 3 décembre, au moment où le Casse-Noisette de Bösapin a livré le sapin naturel qu’ils ont pris plaisir à décorer. « Noël ne rime pas forcément avec de beaux souvenirs pour moi, avec l’enfance difficile que j’ai eue. Je fais tout pour que ce soit différent pour Eliott. » La grande fête de Noël pour les familles de Mères avec pouvoir a eu lieu le 9 décembre. Elle a réuni les mères monoparentales et leurs enfants qui habitent les logements transitoires, ainsi que les familles qui vivent à l’extérieur, mais reçoivent aussi du soutien de l’organisme. « Le père Noël est venu et il y avait des cadeaux pour tous les enfants. »
Marie
Au cours des derniers mois, Marie a reçu un bouquet de petites attentions. C’est que son histoire a touché bien des gens. Parmi eux, le propriétaire d’un IGA, qui lui a généreusement remis des cartes-cadeaux pour l’aider à s’alimenter. Une amie de longue date qui a lancé une campagne de sociofinancement pour elle. Des tonnes de messages remplis d’amour et d’empathie, qui lui ont fait chaud au cœur. « Ça m’a donné un petit souffle », admet-elle.
Le temps des fêtes de Marie s’annonce bien occupé. Célébration avec sa gang du théâtre aphasique, midi dansant avec son groupe de popotte collective de l’organisme Cuisines de l’amitié, sans parler des rassemblements familiaux qui se multiplieront à son plus grand bonheur. Cette période de l’année permet de briser l’isolement pour les gens qui ont la chance d’être entourés.
Max
Depuis notre dernière rencontre, Max a obtenu son permis de travail et a été embauché par Enfant d’abord. Il s’est investi dans plusieurs tâches, que ce soit au jardin collectif, pour la cueillette de denrées chez Moisson Laval ou pour des tâches de comptabilité. Il n’a toutefois pas encore le statut lui permettant d’accueillir son épouse et ses trois enfants au Canada. « Noël sera un peu triste cette année. Nous allons le célébrer ensemble, mais à distance. Heureusement qu’il y a les visioconférences ». À la mi-décembre, Max a eu l’occasion de célébrer avec ses nouveaux collègues, ainsi qu’avec les bénévoles d’Enfant d’abord, au cours d’une fête organisée par l’organisme. « Bien sûr que suis prêt pour l’hiver. N’oublions pas que je suis arrivé l’an dernier en pleine tempête. »
Pour certains, il s’agit des premières fêtes de fin d’année en sol québécois, tandis que pour d’autres, c’est l’occasion de reconstruire des souvenirs parfois douloureux.
Potisa
On retrouve Potisa dans une forme éclatante, toujours fidèle au Centre des femmes d’ici et d’ailleurs, qu’elle considère comme sa deuxième famille. Elle y a d’ailleurs célébré le temps des fêtes le 11 décembre au cours d’un brunch festif. Le lendemain, une fête était organisée chez Brin d’Elles, l’organisme à but non lucratif pour femmes où elle réside en appartement. Elle anticipe avec joie le rassemblement familial avec sa sœur, avec qui elle échange tous les jours, ainsi que ses deux frères, qu’elle voit moins fréquemment.
« Le temps des fêtes a longtemps été triste après le décès de ma mère. Il m’a fallu une bonne dizaine d’années pour m’en remettre. À mesure que l’on vieillit, on perd des gens qu’on aime. Cette période m’amène à penser à mes amis qui ne sont plus là. Mais il y a aussi beaucoup de bonheur autour des fêtes : les enfants qui rayonnent, la musique, les décorations. »
Naima
Bonne nouvelle pour Naima, qui n’a pas reçu d’autre demande d’éviction de la part de sa propriétaire. Pendant près de cinq ans, Naima s’est battue devant le Tribunal administratif du logement pour conserver son appartement. Au printemps 2023, un juge lui a accordé le droit de rester chez elle pour une deuxième fois. « Tout ce que je demande, c’est d’être chez moi, souligne Naima. J’aime mon logement, il est grand, il est bien situé, dans un quartier propre et tranquille. » Cette paix d’esprit permet à Naima de se consacrer pleinement à sa famille et à son emploi. Celle qui travaille à titre de responsable des bénévoles et de milieu de vie au Carrefour Montrose prépare d’ailleurs une activité de Noël pour réchauffer le cœur des personnes aînées qui sont aidées par cet organisme.
Vous n’aviez jamais croisé Dalia, Marie, Max, Potisa et Naima? Découvrez leur histoire en cliquant sur leur nom.
1 personne sur 5 reçoit notre aide.
5 personnes sur 5 en bénéficient.
À go, on Centraide
Soutenir un réseau de plus de 375 organismes communautaires, c’est aussi favoriser une société inclusive et sans pauvreté.