Se loger, pas facile pour tous
Un logement n’est pas qu’une adresse. C’est un lieu où l’on peut se poser et se sentir suffisamment en sécurité pour se bâtir une vie enrichissante.
Avec un nouveau contexte où les logements sont aussi rares que chers, nombreux sont ceux qui ont de la difficulté à combler ce besoin essentiel.
Heureusement, plusieurs s’activent au sein de nos quartiers afin de retrouver un Grand Montréal où tous auraient la chance de trouver un logement abordable, de taille et de qualité convenables.
Chacun mérite un lieu de répit sécuritaire et digne de combler ses besoins de base.
Montréal, une ville de locataires
Qui sont les personnes les plus touchées?
Aucun ménage ne devrait consacrer plus de 30 % de ses revenus au logement. Pourtant, dans le Grand Montréal, plus d’un ménage locataire sur trois consacre une trop large part de son revenu au logement, ce qui met en péril sa capacité de répondre à ses autres besoins essentiels : se nourrir, se vêtir, se déplacer, s’éduquer, se divertir.
Un besoin essentiel
Mélanie
Mélanie habitait avec ses deux garçons dans un minuscule appartement jugé insalubre. Grâce à un organisme soutenu par Centraide, elle a pu se reloger et même enfin se lancer en affaires.
Marcelle
Retraitée depuis un peu plus d’un an, Marcelle n’a pas l’esprit tranquille qui lui permettrait de profiter pleinement de ce moment de vie important. Elle habite dans un logement insalubre et compose au quotidien avec des infiltrations d’eau et des coquerelles. Sa santé psychologique et son estime personnelle en sont affectées.
Je suis arrivée dans cet appartement en 2010. Pendant un an, c’était parfait. Puis, j’ai eu une infiltration d’eau au plafond de la salle de bain. C’était des inondations terribles, tout le temps. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus. C’était horrible! »
Marcelle
Retraitée
À bout de ressources, elle a eu l’idée de contacter la ligne 211 qui l’a dirigée vers le Comité logement Saint-Laurent, un organisme de son quartier qui accompagne les locataires ayant besoin de soutien. Elle a pu être guidée dans la rédaction et l’envoi d’une lettre à son propriétaire. Depuis, le comité logement l’accompagne pour s’assurer que tout se déroule bien et que les travaux de réparation et d’extermination soient exécutés par le propriétaire.
« Les démarches que j’ai faites avec Maria du comité logement m’ont donné beaucoup d’espoir! »
Quand peut-on dire qu’on est mal logé?
Que fait Centraide pour faciliter l’accès au logement?
Nous le savons, vivre dans un logement considéré comme convenable est un besoin essentiel. Pourtant, dans le Grand Montréal, beaucoup de gens vivent encore en 2019 dans des logements inadéquats ou trop coûteux pour leurs moyens.
Avec un taux d’inoccupation des loyers de seulement 1,9 % en 2018 et une hausse du prix de ceux-ci, se loger devient plus compliqué que jamais pour une partie importante de la population.