Les factures grimpent. Cette année, sans rien changer à leurs habitudes, les familles québécoises auront déboursé plus pour assurer leurs besoins essentiels comme celui de se nourrir.
Sylvain Charlebois, directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie estime que d’ici la fin de l’année, le ménage moyen aura payé 5 % de plus pour son épicerie, soit environ 700 $ sur un an, la plus importante hausse de l’histoire.
Une hausse qui se digère mal
Les familles à faible revenu sont particulièrement affectées par cette augmentation, puisqu’elles consacrent déjà une part significativement plus élevée de leur budget à l’alimentation.
Depuis quelques années déjà, et encore davantage depuis le début de la pandémie, un nombre croissant de personnes ont recours aux services de dépannage alimentaire d’urgence, des travailleurs qui se sont appauvris ou encore des personnes qui se retrouvent isolées en raison de leur âge ou de leur condition (handicap, problème de santé mentale, etc.). Même la classe moyenne perd du pouvoir d’achat d’année en année. Parce que si le coût de l’alimentation augmente, il ne faut pas négliger les autres hausses qui affectent le budget : les coûts plus élevés du logement, du transport, etc.
Qu’est-ce qu’un ménage moyen?
Une famille de deux adultes (31 à 50 ans)
+ deux enfants, un garçon (14-18) et une fille (9-13).
Un festin d’idées pour assurer la sécurité alimentaire
Depuis des décennies, Centraide et les organismes qu’il soutient suivent de près la situation et déploient des actions pour assurer la sécurité alimentaire dans le Grand Montréal. Ils misent sur des stratégies qui vont du don de nourriture, renforcé au cours des derniers mois en raison de la pandémie, à la mise en place de solutions durables à plus long terme pour mieux se nourrir à moindre coût, comme les jardins collectifs, les achats groupés, les épiceries solidaires, les cuisines collectives, etc. L’après-pandémie verra renaître nombre de ces initiatives suspendues à cause des mesures sanitaires.
En mode urgence
Au plus fort de la crise sanitaire, grâce à notre Fonds d’urgence COVID-19, plus de 2,2 millions de repas et 200 000 paniers de denrées alimentaires ont été livrés à des personnes et des familles dans le besoin.
Du soutien récurrent
Centraide contribue au financement de 95 organismes et projets communautaires qui interviennent en sécurité alimentaire auprès de milliers de personnes vulnérables dans une optique d’autonomie, de développement durable et de lutte contre la pauvreté. Cet investissement annuel de 5,9 M$ fait de Centraide le plus important bailleur de fonds en sécurité alimentaire dans le Grand Montréal.
Dans deux articles de blogue, découvrez Vert l’Harmonie, un projet d’agriculture urbaine qui transforme un HLM de Mercier-Ouest et Regroupement Partage, un organisme coup de cœur des derniers mois qui s’est démarqué par sa flexibilité pour apporter des changements afin de répondre aux besoins accrus en aide alimentaire.