Une maison qui crée des liens familiaux

Inclusion sociale
COVID-19
10 mai 2021 •  Par Centraide
Deux femmes qui font du dessin

La Maison des Grands-Parents de Villeray, fondée en 1992, pionnière dans son domaine au Québec, favorise les liens intergénérationnels. Ce milieu de vie unique permet l’échange et l’apprentissage entre différentes nationalités, des hommes et des femmes de tous âges. À travers ses activités, l’organisme communautaire permet de créer un tissu social et familial. 

Les ateliers intergénérationnels encouragent la transmission réciproque des savoirs, des valeurs et des traditions. Cette mixité brise l’isolement des aînés et les fait participer pleinement à la société. Au programme : lecture, aide aux devoirs, tricot, cuisine et un volet interculturel. Tout est mis en œuvre pour favoriser l’inclusion, l’entraide le soutien des familles et des enfants. 

Une année dans la tourmente, mais une année de partage, d’entraide et de soutien 

Bien que certaines contraintes sanitaires aient mis à mal l’organisation de ces ateliers, de petits gestes de bienveillance ont été posés dans le quartier. Ces attentions ont notamment permis aux aînés de rester occupés, de se sentir utiles et bien sûr appréciés par leur communauté. 

Voici comment les liens tissés serrés entre la Maison des Grands-Parents de Villeray, les aînés bénévoles, les jeunes et les familles se sont solidifiés : 

Pour les tout-petits 

Avant la pandémie, l’activité L’heure du conte était offerte à des services de garde : garderies en milieu familial et ainsi qu’à des garderies et des centres de la petite enfance du quartier. Cet atelier permettait de développer l’éveil à la lecture chez les tout-petits et de partager un bon moment entre les enfants et les aînés. Malgré la situation, des aînés ont continué à lire des contes sur Zoom à des enfants auxquels ils faisaient la lecture avant la COVID. 

Pour les jeunes 

Des jeunes ayant certaines difficultés académiques sont accompagnés dans leurs travaux scolaires. Ces élèves sont recommandés par leur professeur et sont jumelés pour l’année scolaire à un ou deux bénévoles, majoritairement des aînés. L’aide aux devoirs se poursuit dans certains cas, mais de façon virtuelle. 

Pour les aînés 

Une cartographie des lieux de résidence des aînés du quartier a été réalisée. Des rendez-vous dans les parcs environnants ont été planifiés par des intervenants pour rencontrer deux ou trois aînés à la fois vivant à proximité l’un de l’autre afin d’engager la discussion, de briser leur isolement et de créer des liens. 

Pour les aînés et les jeunes 

Un projet de correspondances entre les aînés et de jeunes adultes de retour à l’école a été mis sur pied. Ces jeunes qui fréquentent le Centre Ste-Croix tentent de décrocher un diplôme, de poursuivre des études collégiales, une formation professionnelle ou d’apprendre à lire et à écrire. Le projet leur permet de partager des expériences, d’établir un lien significatif, de briser les stéréotypes et les préjugés générationnels, de parfaire leur français et d’aiguiser leur plume. 

Et bien d’autres encore : 

  • Livraisons d’épicerie, de masques, de livres et de jeux, de laine et d’aiguilles à tricoter, etc.  
  • Des ordinateurs portables offerts à Centraide par une entreprise et distribués aux aînés ou aux familles vulnérables qui n’en avaient pas à la maison.  
  • Des cours d’informatique donnés de façon virtuelle.  
  • Des téléconférences sur divers sujets touchant les aînés.  
  • Des gâteaux et des cartes de vœux faites à la main et déposés à la porte des bénévoles aînés à leur anniversaire, souvent leur seul cadeau.